Les référenceurs Black Hat sont de grands consommateurs de noms de domaine expirés. Leur objectif est de profiter de l’autorité de ces derniers pour tromper Google, selon des modalités nombreuses et variées.
L’une des pratiques courantes consiste à effectuer l’acquisition d’un nom de domaine expiré possédant un profil de liens de qualité et une adresse si possible compatible avec la création d’un site d’affiliation potentiellement rémunérateur, par exemple pour des devis, du crédit ou de la vente de produits ecommerce via Amazon. Le site est réalisé de manière automatique, avec des centaines de pages visant des requêtes spécifiques en rapport à la thématique visée. Produits au moyen d’agrégateurs, de traducteurs automatiques ou par tout autre système automatisé, les contenus sont destinés aux robots de Google seulement, au moyen de la technique de « cloaking ». Les internautes sont quant à eux redirigés vers une page ne comportant que le formulaire ou la publicité qui permettra de générer des revenus.
Les sites ayant recours à de tels procédés sont généralement rapidement décelés, à cause des footprints laissées par les processus automatisés ou bien grâce aux dénonciations effectuées par les concurrents au moyen de la procédure de « Spam report ». Les sanctions peuvent aller d’une pénalité temporaire dans les résultats des moteurs à un blacklistage durable. Ce sont toutefois des risques assumés par les référenceurs Black Hat, lesquels se satisfont d’une position-clé obtenue pendant un laps de temps court, dès lors que les revenus générés pendant cette période suffisent à rentabiliser le temps passé pour l’exercice.